Pagnol – Théâtre à ciel ouvert – St jean le Centenier

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Affiche Cesar-3

Après le succès de JOFROI avec le regretté Michel Galabru, LA FEMME DU BOULANGER, LA FILLE DU PUISATIER, MARIUS et  FANNY, JeanClaude Baudracco et ses talentueux comédiens, véritables gardiens du temple du répertoire méridional, reviennent  avec le troisième volet de la Trilogie, un autre Chef-d’œuvre de Marcel Pagnol : CESAR.

Résumé :
Vingt ans plus tard, Césariot, élevé à grands frais par le généreux Panisse, sort second de l’école Polytechnique.
Après l’enterrement de Panisse, il apprend que celui-ci n’est pas son vrai père et que son géniteur est en fait Marius, le fils de César, qu’on lui décrit plus ou moins comme un renégat. Pour en avoir le cœur net, il décide de le rencontrer incognito et glane des informations auprès de son entourage à Toulon. Il découvre l’homme sensible, doux et rêveur qu’est son père, mais les affabulations de Fernand, son associé au casier judiciaire douteux, sèment à nouveau le doute dans son cœur…

Le vendredi 5 août place de l’église de Saint Jean le Centenier à 20h45.
Place numérotées, 25 euros
Informations et réservations :
Mairie de St Jean le Centenier

04 75 36 70 08

Marché estival

Tous les lundis jusqu’au 31 août de 17h30/18h jusqu’à 19h30/20h, venez profiter du marché estival place des Blâches : fruits et légumes, miel, confitures, sirops, produits à base de châtaigne, cosmétiques bio, vins et pain.
Une buvette est également ouverte.

De la Révolution à nos jours

La Révolution française de 1789 a changé bien des choses. Fini les provinces, bienvenue aux départements. Le Vivarais devient l’Ardèche. Privas prend la relève de Viviers comme chef-lieu administratif, bien situé au centre du département.

Après les guerres napoléoniennes, et malgré les famines qui sévissent dans les années 1840, Chauzon montre une énorme poussée démographique; en 50 ans le village passe de 397 à 608 habitants. Fait encore plus remarquable : toutes ces personnes sont logées en moins d’habitations qu’il y en a aujourd’hui. C’est aussi l’époque où l’on trouve sept cafés dans le village («dans les petites rues», comme disent certains) et deux boulangers dans la même ruelle. Cette époque correspond à l’apogée des décorations sur les linteaux et à la richesse et à la prospérité apportée par les vers à soie.

Le 12 février 1833 deux mariages étonnants ont lieu à Chauzon: le second à cinq heures du matin,  le premier même à quatre heures ! Pourquoi ?
Était-ce par superstition ? Par crainte d’un mauvais sort ? Personne ne le sait.

Pendant les années 1880 Chauzon voit bien des constructions sur son territoire. On bâtit le pont entre Pradons et Chauzon, la route entre le pont et le centre du village est aménagée, la nouvelle église, la mairie et les écoles laïques sont construites. Pour ce qui est du financement de ces activités,
il faut absolument nommer Etienne Georges (1827-1883), Chauzonnais et ancien professeur d’histoire au Lycée Louis-le-Grand à Paris. Ses anciens élèves l’aident à financer le projet.

Le nombre d’habitants diminue vers la fin du 19ème siècle pour revenir aux 400 avant la Première Guerre Mondiale. Celle-ci est cruelle pour Chauzon car 10% des hommes (tailleurs de pierre, paysans, instituteurs, un chocolatier) tombent au front entre 1914 et 1918. Pendant ces quatre années ceux qui sont restés au village, notamment les femmes et les  personnes âgées, vont prendre la relève pour assurer le travail quotidien.

Et nous voilà arrivés à aujourd’hui. Jusque dans les années 50, l’activité agricole et d’élevage (ovins, bovins, volailles, chevaux, porcins, blé, avoine, orge) permettait une certaine autarcie aux familles du village. En outre dans les années 40 on comptait une vingtaine d’éleveurs de vers à soie, ce qui constituait une ressource économique non négligeable pour Chauzon. A présent Chauzon ne compte plus que quelques agriculteurs  mais l’activité touristique devient de plus en plus importante. Chauzon, village sans magasins ni restauration dans son centre. Chauzon, où l’on se demande où se trouve son centre mais où il est absolument impossible de se perdre. Chauzon, où il fait bon vivre, ce que savent bien les quelques 400 habitants.

Ci-dessous quelques “états” destinés au Ministère de l’Agriculture, qui vous donneront un aperçu des biens en matière d’exploitations agricoles, vers à soie et cheptel des Chauzonnais. Double cliquer sur une image pour l’agrandir.

Des guerres de religion à la Révolution

Pour mieux comprendre les guerres de religion au 16ème siècle et au début du 17ème siècle dans notre région il faut retourner au cœur du Moyen Age.
En effet, aux alentours de 1096, trois chevaliers locaux participent à la première croisade : Pons de Balazuc, Raymond de Vogüé et Guy de Charbonnel. Ce dernier, né à Chauzon, montra ainsi que la famille régnait sur la région, non seulement du point de vue politique mais aussi en matière religieuse. Plus tard, la famille De Charbonnel allait également régner sur Vinezac. Depuis quelques siècles elle gouvernait déjà Balazuc.

Au 15ème siècle, peut-être même vers la fin du 14ème siècle, la famille
De Charbonnel a fait construire un château où elle aimait pratiquer la chasse
et la pêche. La construction de ce château attira bon nombre de Chauzonnaises et Chauzonnais qui, par mesure de protection, s’installèrent contre ou autour du château.

En général,  dans le sud du Vivarais, les guerres de religion étaient longues et violentes. Toutefois, formant une alliance stable avec Vinezac et Balazuc, de par sa situation d’enclave et protégé par les falaises et les cours d’eau, Chauzon ne fut pas touché. En revanche Ruoms et Uzer ont souffert du conflit. François de Charbonnel, seigneur de Chauzon, était un des chefs du parti catholique présents pour signer un traité de paix, le Traité de La Borie (1576). Il fut conclu au château de La Borie situé à Pradons. Il est visible de loin lorsqu’on descend le Chemin des Digues. Malheureusement ce traité n’a pas longtemps été respecté.

En 1600 on dénombre à Chauzon  56 familles ; les noms de 45 à 50 d’entre elles sont encore présents. Chauzon étant plus ou moins isolé, on accueillit bon nombre d’habitants de Ruoms où en 1629 le choléra sévissait. Aucun mur contre les pestiférés comme dans le Vaucluse n’a été découvert.

A la fin du 17ème siècle on prit l’habitude d’indiquer une date, ou bien à l’intérieur d’une maison (en 1688, au-dessus d’un placard) ou dehors, sur un linteau au-dessus de l’entrée (en 1694). On en dénombre environ 44 allant de 1688 jusqu’à 1883. Jusqu’en 1780 on ne voit que des dates ; après, des motifs décoratifs sont ajoutés. Cette pratique, bien que présente dans toute la région, est particulièrement remarquable à Chauzon. Pour en savoir plus vous pouvez consulter la rubrique « Linteaux » sur le site de la commune. Ils sont également nommés claveaux.

Famines et révoltes se succèdent, notamment sous Louis XIV  la révolte de Roure (insurrection populaire contre les impôts, 1670) et, quelques années plus tard, la révolte des camisards (1702), réaction contre la révocation en 1685 du Traité de Nantes. Mais tout semble s’orienter vers une Révolution. En 1773, Chauzon n’est plus rattaché à Balazuc et dispose de son propre consul. Le 26 mars 1789, Joseph Marcel,  consul de Chauzon, prend part en tant que membre du Tiers Etat aux Etats Généraux de Villeneuve-de-Berg. Notons qu’en 1790 Chauzon devient une commune à part entière ; elle compte alors 397 habitants.

Enquête Emploi-Chômage-Inactivité 2022

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) nous informe qu’une importante enquête statistique sur l’emploi, le chômage et l’inactivité va être réalisée. Jean-Philippe Grouthier, Directeur Régional de l’Insee nous dit :
« En cette période de crise sanitaire, il est particulièrement important de disposer d’indicateurs nous permettant de connaître l’état de notre économie.
L’enquête a lieu tout au long de l’année auprès d’un large échantillon de logements tirés aléatoirement sur l’ensemble du territoire. Certains de ces logements se situent dans votre commune. Ces ménages seront interrogés par un enquêteur/enquêtrice de l’Insee, muni/munie d’une carte officielle. Ils sont prévenus individuellement par lettre et informés du nom de l’enquêteur/enquêtrice.
La participation à l’enquête est obligatoire. Les réponses fournies lors des entretiens restent confidentielles, comme la loi en fait la plus stricte obligation, et serviront uniquement à l’établissement de statistiques.
Des informations relatives à l’enquête et à son calendrier sont disponibles sur le site internet de l’Insee à l’adresse https://particuliers.stat-publique.fr/eec
Les préfectures, les gendarmeries ainsi que les occupants des logements appartenant à l’échantillon sont également avisés. »

Rallye du bas Vivarais – 20 et 21 novembre 2021

L’Association Sportive Automobile de l’Ardèche (ASA) organise, avec l’aval de
la préfecture, le Rallye du Bas Vivarais. Deux épreuves spéciales auront lieu dans les bois de Chauzon les samedi 20 et dimanche 21 novembre 2021.

Compte tenu de cette manifestation sportive, la route des Gras sera fermée à la circulation depuis la limite de la commune au Nord et jusqu’au rond-point du boulodrome les samedi 20 novembre de 11h à 20h30 et
dimanche 21 novembre de 7h à 17h.
Par ailleurs, une reconnaissance est prévue les samedi 13 et dimanche 14 novembre de 9h00 à 18h00 et le samedi 20 novembre de 8h00 à 11h30. Pour cette reconnaissance, les concurrents devront respecter le code de la route, notamment la limitation de vitesse à 50 km/h et faire preuve de beaucoup de prudence, de discrétion et de courtoisie vis-à-vis des riverains dans les localités traversées.

 

 

Protection contre les incendies

Le débroussaillement est obligatoire en Ardèche afin de se préserver des incendies.
Vos parcelles doivent être débroussaillées et vous avez aussi obligation de débroussailler jusqu’à 50 m au-delà de votre habitation, même si cela vous amène à empiéter sur une zone naturelle dont vous n’êtes pas propriétaire.
Vous trouverez toutes les informations utiles dans le “Guide du débroussaillement obligatoire en Ardèche” sur demande au Service Département d’Incendie et de Secours (SDIS) / Cellule débroussaillement.
Tél : 04 75 66 36 83

DANS LES PERIODES D’EXTREME SECHERESSE, QUI DEVIENNENT RECURRENTES, NOUS VOUS RAPPELONS QU’IL EST FORMELLEMENT INTERDIT DE FAIRE DU FEU OU DE TIRER DES FEUX D’ARTIFICE. PAR AILLEURS, VOUS DEVEZ VEILLER A NE PAS UTILISER D’OUTILS SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER DES ETINCELLES (TONDEUSES OU AUTRES A LAMES METALLIQUES).
VEILLEZ EGALEMENT A NE PAS JETER VOS MEGOTS DE CIGARETTE DANS LA NATURE.
MERCI DE RESPECTER CES QUELQUES CONSIGNES DE PRUDENCE.

Cliquer sur le lien ci-dessous pour accéder au communiqué de la préfecture de l’Ardèche en matière de lutte contre les incendies.

Recommandations en matière de prévention des incendies de forêts et d’espaces naturels