Les chaudonnes

Le vide greniers du 13 aout dernier a été un succès ; 20 exposants ont déballé leurs trésors et la buvette, bienvenue compte tenu de la chaleur de ce jour-là, a bien désaltéré les visiteurs et les exposants.
Le soir, la traditionnelle Tchaouvelade s’est déroulée dans la bonne humeur à la salle polyvalente. 53 convives ont dégusté le poulet basquaise.
Seul bémol, une averse qui s’est invitée à l’apéritif.

Prochaine manifestation : un repas d’automne le 15 octobre avec un menu de saison: apéritif, salade lyonnaise, civet de sanglier de Chauzon, fromage, moelleux aux châtaignes
20 € pour les adhérents de l’association de chaudonnes ; 25 € pour les non adhérents.

Puis, le 19 novembre à partir de 19h, nous dégusterons le vin nouveau (avec modération !) accompagné de charcuteries et de fromages.

Enfin, le 03 décembre nous mettrons à l’honneur nos artistes chauzonnais et ardéchois par une exposition de leur œuvres. Tous les talents sont le bienvenus !

L’atelier cuisine reprendra le 13 octobre avec des recettes automnales

Pour chacune de ces manifestations,  inscrirez-vous au
06 88 73 83 85

De la Révolution à nos jours

La Révolution française de 1789 a changé bien des choses. Fini les provinces, bienvenue aux départements. Le Vivarais devient l’Ardèche. Privas prend la relève de Viviers comme chef-lieu administratif, bien situé au centre du département.

Après les guerres napoléoniennes, et malgré les famines qui sévissent dans les années 1840, Chauzon montre une énorme poussée démographique; en 50 ans le village passe de 397 à 608 habitants. Fait encore plus remarquable : toutes ces personnes sont logées en moins d’habitations qu’il y en a aujourd’hui. C’est aussi l’époque où l’on trouve sept cafés dans le village («dans les petites rues», comme disent certains) et deux boulangers dans la même ruelle. Cette époque correspond à l’apogée des décorations sur les linteaux et à la richesse et à la prospérité apportée par les vers à soie.

Le 12 février 1833 deux mariages étonnants ont lieu à Chauzon: le second à cinq heures du matin,  le premier même à quatre heures ! Pourquoi ?
Était-ce par superstition ? Par crainte d’un mauvais sort ? Personne ne le sait.

Pendant les années 1880 Chauzon voit bien des constructions sur son territoire. On bâtit le pont entre Pradons et Chauzon, la route entre le pont et le centre du village est aménagée, la nouvelle église, la mairie et les écoles laïques sont construites. Pour ce qui est du financement de ces activités,
il faut absolument nommer Etienne Georges (1827-1883), Chauzonnais et ancien professeur d’histoire au Lycée Louis-le-Grand à Paris. Ses anciens élèves l’aident à financer le projet.

Le nombre d’habitants diminue vers la fin du 19ème siècle pour revenir aux 400 avant la Première Guerre Mondiale. Celle-ci est cruelle pour Chauzon car 10% des hommes (tailleurs de pierre, paysans, instituteurs, un chocolatier) tombent au front entre 1914 et 1918. Pendant ces quatre années ceux qui sont restés au village, notamment les femmes et les  personnes âgées, vont prendre la relève pour assurer le travail quotidien.

Et nous voilà arrivés à aujourd’hui. Jusque dans les années 50, l’activité agricole et d’élevage (ovins, bovins, volailles, chevaux, porcins, blé, avoine, orge) permettait une certaine autarcie aux familles du village. En outre dans les années 40 on comptait une vingtaine d’éleveurs de vers à soie, ce qui constituait une ressource économique non négligeable pour Chauzon. A présent Chauzon ne compte plus que quelques agriculteurs  mais l’activité touristique devient de plus en plus importante. Chauzon, village sans magasins ni restauration dans son centre. Chauzon, où l’on se demande où se trouve son centre mais où il est absolument impossible de se perdre. Chauzon, où il fait bon vivre, ce que savent bien les quelques 400 habitants.

Ci-dessous quelques “états” destinés au Ministère de l’Agriculture, qui vous donneront un aperçu des biens en matière d’exploitations agricoles, vers à soie et cheptel des Chauzonnais. Double cliquer sur une image pour l’agrandir.

Des guerres de religion à la Révolution

Pour mieux comprendre les guerres de religion au 16ème siècle et au début du 17ème siècle dans notre région il faut retourner au cœur du Moyen Age.
En effet, aux alentours de 1096, trois chevaliers locaux participent à la première croisade : Pons de Balazuc, Raymond de Vogüé et Guy de Charbonnel. Ce dernier, né à Chauzon, montra ainsi que la famille régnait sur la région, non seulement du point de vue politique mais aussi en matière religieuse. Plus tard, la famille De Charbonnel allait également régner sur Vinezac. Depuis quelques siècles elle gouvernait déjà Balazuc.

Au 15ème siècle, peut-être même vers la fin du 14ème siècle, la famille
De Charbonnel a fait construire un château où elle aimait pratiquer la chasse
et la pêche. La construction de ce château attira bon nombre de Chauzonnaises et Chauzonnais qui, par mesure de protection, s’installèrent contre ou autour du château.

En général,  dans le sud du Vivarais, les guerres de religion étaient longues et violentes. Toutefois, formant une alliance stable avec Vinezac et Balazuc, de par sa situation d’enclave et protégé par les falaises et les cours d’eau, Chauzon ne fut pas touché. En revanche Ruoms et Uzer ont souffert du conflit. François de Charbonnel, seigneur de Chauzon, était un des chefs du parti catholique présents pour signer un traité de paix, le Traité de La Borie (1576). Il fut conclu au château de La Borie situé à Pradons. Il est visible de loin lorsqu’on descend le Chemin des Digues. Malheureusement ce traité n’a pas longtemps été respecté.

En 1600 on dénombre à Chauzon  56 familles ; les noms de 45 à 50 d’entre elles sont encore présents. Chauzon étant plus ou moins isolé, on accueillit bon nombre d’habitants de Ruoms où en 1629 le choléra sévissait. Aucun mur contre les pestiférés comme dans le Vaucluse n’a été découvert.

A la fin du 17ème siècle on prit l’habitude d’indiquer une date, ou bien à l’intérieur d’une maison (en 1688, au-dessus d’un placard) ou dehors, sur un linteau au-dessus de l’entrée (en 1694). On en dénombre environ 44 allant de 1688 jusqu’à 1883. Jusqu’en 1780 on ne voit que des dates ; après, des motifs décoratifs sont ajoutés. Cette pratique, bien que présente dans toute la région, est particulièrement remarquable à Chauzon. Pour en savoir plus vous pouvez consulter la rubrique « Linteaux » sur le site de la commune. Ils sont également nommés claveaux.

Famines et révoltes se succèdent, notamment sous Louis XIV  la révolte de Roure (insurrection populaire contre les impôts, 1670) et, quelques années plus tard, la révolte des camisards (1702), réaction contre la révocation en 1685 du Traité de Nantes. Mais tout semble s’orienter vers une Révolution. En 1773, Chauzon n’est plus rattaché à Balazuc et dispose de son propre consul. Le 26 mars 1789, Joseph Marcel,  consul de Chauzon, prend part en tant que membre du Tiers Etat aux Etats Généraux de Villeneuve-de-Berg. Notons qu’en 1790 Chauzon devient une commune à part entière ; elle compte alors 397 habitants.

Protection contre les incendies

Le débroussaillement est obligatoire en Ardèche afin de se préserver des incendies.
Vos parcelles doivent être débroussaillées et vous avez aussi obligation de débroussailler jusqu’à 50 m au-delà de votre habitation, même si cela vous amène à empiéter sur une zone naturelle dont vous n’êtes pas propriétaire.
Vous trouverez toutes les informations utiles dans le “Guide du débroussaillement obligatoire en Ardèche” sur demande au Service Département d’Incendie et de Secours (SDIS) / Cellule débroussaillement.
Tél : 04 75 66 36 83

DANS LES PERIODES D’EXTREME SECHERESSE, QUI DEVIENNENT RECURRENTES, NOUS VOUS RAPPELONS QU’IL EST FORMELLEMENT INTERDIT DE FAIRE DU FEU OU DE TIRER DES FEUX D’ARTIFICE. PAR AILLEURS, VOUS DEVEZ VEILLER A NE PAS UTILISER D’OUTILS SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER DES ETINCELLES (TONDEUSES OU AUTRES A LAMES METALLIQUES).
VEILLEZ EGALEMENT A NE PAS JETER VOS MEGOTS DE CIGARETTE DANS LA NATURE.
MERCI DE RESPECTER CES QUELQUES CONSIGNES DE PRUDENCE.

Cliquer sur le lien ci-dessous pour accéder au communiqué de la préfecture de l’Ardèche en matière de lutte contre les incendies.

Recommandations en matière de prévention des incendies de forêts et d’espaces naturels

 

Sonothérapie – Bols tibétains et diapasons

La sonothérapie est une technique de bien-être qui utilise les sons et les vibrations à des fins harmonisantes par principe de résonance.
Fanny Aubin décrit ainsi la sonothérapie : “Elle procure une relaxation profonde induisant un état d’auto-guérison, soulage les tensions, libère les noeuds émotionnels, rééquilibre le système nerveux, booste le système immunitaire et stimule la créativité.”
Elle s’adresse à tous. Seule contre indication, le port d’un pace maker.
Fanny Aubin :  07 85 36 28 86
Adresse de messagerie : fannyaubin12gmail.com
Instagram : soin.sonore

 

Cours de yoga

Florian ORTIN de l’association Shruti box, issue de l’Ecole Sivananda, dispense ses cours le jeudi de 18h à 19h. Les cours sont adaptés à tous niveaux pour découvrir un yoga traditionnel, avec postures, exercices respiratoires et relaxation.
Pour les inscriptions, prendre contact au 06 28 32 28 72.

Isabelle Denis dispense également des cours les lundis de 9h30 à 10h30 et les mercredis de 18h à 19h.
Laissons-la se présenter “Résidant à Saint Alban Auriolles où j’ai mon studio de yoga, j’ai le plaisir de proposer, pour cette rentrée 2021, des cours de yoga dans votre commune.
Professeur de yoga et également infirmière, j’accorde une attention particulière à l’alignement du corps et la prise compte de chaque individu dans sa globalité. Lors de chaque séance, je prends le temps nécessaire à l’explication des postures ; je les adapte en fonction des capacités ou des difficultés physiques afin que chacun puisse ressentir les bienfaits de la pratique. Le yoga ne se résume cependant pas à des postures à réaliser;
il faut y associer la respiration, l’équilibre, la concentration, la visualisation. Cette discipline permet également d’apaiser les tensions, la fatigue, d’atténuer le stress et de renforcer articulations et muscles. A l’issue de chaque séance, je propose une relaxation durant laquelle j’utilise l’hypnose ce qui va permettre à chacun et chacune de se détendre profondément.
Les cours débutent dans votre commune le 20 septembre les lundis de 9h30 à 10h30 et les mercredis de 18h à 19h, en dehors des vacances scolaires, de septembre à juin.

Le tarif des cours est fixé à 10 euros la séance, la première étant une séance d’essai.
Les abonnements se feront par engagement trimestriel.
N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez d’autres informations.
Isabelle
DENIS”
Téléphone : 0603702246
Mail :
isabelle@espacevertyoga.fr